QUAIS DES BANANES
Date de parution : 2000
FRANCIS BOITELLE - PIERRE LEFEBVRE
Date de parution : 2000
FRANCIS BOITELLE - PIERRE LEFEBVRE
Quais des bananes : des ports, des hommes, des navires.
Le 13 octobre 1913, un vapeur norvégien, Kristine, livre à Dieppe une première cargaison de bananes, 4.528 caisses de ce fruit de luxe, inconnu du grand public, sont déposées sur les quais, en fort piteux état d'ailleurs. Chargées aux îles Canaries, à Santa-Cruz de Tenerife, elles sont pratiquement toutes pourries lorsque les pionniers de son importation ouvrent les caisses. Un peu plus de vingt ans plus tard, l'hexagone se tourne vers " nos vieilles Antilles ", la Martinique et la Guadeloupe. Une taxe de 0,15 franc, soit quatre vingt dix huit centimes d'euro, par kilo de provenance étrangère, destinée " à l'encouragement de la production des colonies françaises ", l'y incite d'ailleurs fortement depuis 1928. Dès lors, les îles deviendront le premier fournisseur de bananes et Dieppe enregistrera des tonnages " record ", jusqu'en 1981 et l'évasion de ce trafic vers le port du Havre. " Quais des Bananes ", basé sur les témoignages de ceux qui ont fait de Dieppe le premier port bananier d'Europe, ainsi que sur les souvenirs des marins embarqués à bord de navires où le seul mot d'ordre était " Tout pour la banane ", retrace cette épopée, des débuts - timides et parfois décevants - à la mise en service de navires taillés pour la vitesse, conçus pour ramener au plus vite le " fruit d'or " en métropole. De " l'ère des pionniers " aux " femmes du port ", ce livre montre également comment un port, et avec lui toute une ville, ont pu être modelés par la création, puis le développement de ce trafic.
- Ouvrage de dimensions 21,5 centimètres par 30,5 centimètres,
- Couverture souple. 192 pages,
- Editions " Bertout " à Luneray, Seine Maritime.
Le 13 octobre 1913, un vapeur norvégien, Kristine, livre à Dieppe une première cargaison de bananes, 4.528 caisses de ce fruit de luxe, inconnu du grand public, sont déposées sur les quais, en fort piteux état d'ailleurs. Chargées aux îles Canaries, à Santa-Cruz de Tenerife, elles sont pratiquement toutes pourries lorsque les pionniers de son importation ouvrent les caisses. Un peu plus de vingt ans plus tard, l'hexagone se tourne vers " nos vieilles Antilles ", la Martinique et la Guadeloupe. Une taxe de 0,15 franc, soit quatre vingt dix huit centimes d'euro, par kilo de provenance étrangère, destinée " à l'encouragement de la production des colonies françaises ", l'y incite d'ailleurs fortement depuis 1928. Dès lors, les îles deviendront le premier fournisseur de bananes et Dieppe enregistrera des tonnages " record ", jusqu'en 1981 et l'évasion de ce trafic vers le port du Havre. " Quais des Bananes ", basé sur les témoignages de ceux qui ont fait de Dieppe le premier port bananier d'Europe, ainsi que sur les souvenirs des marins embarqués à bord de navires où le seul mot d'ordre était " Tout pour la banane ", retrace cette épopée, des débuts - timides et parfois décevants - à la mise en service de navires taillés pour la vitesse, conçus pour ramener au plus vite le " fruit d'or " en métropole. De " l'ère des pionniers " aux " femmes du port ", ce livre montre également comment un port, et avec lui toute une ville, ont pu être modelés par la création, puis le développement de ce trafic.
- Ouvrage de dimensions 21,5 centimètres par 30,5 centimètres,
- Couverture souple. 192 pages,
- Editions " Bertout " à Luneray, Seine Maritime.
