On l'appelait le grand métier mais certains parlaient de l'enfer des bancs. Les voiliers morutiers partaient de Paimpol, Saint Malo, Granville, Fécamp, Gravelines, Dunkerque pour six ou sept mois, parfois sans mettre pied à terre, avec pour seul jour de repos le 15 août, fête de la Vierge. Leur but ; l'Islande, Terre Neuve, les abords de Saint Pierre et Miquelon ou parfois le Groenland. Leur objectif : pêcher le plus de morues possible et rentrer vivant au port. Aujourd'hui, la morue, devenue rare, est synonyme de quotas, et de cette fabuleuse histoire il ne reste que le souvenir et la nostalgie d'une époque révolue.
- Ouvrage de dimensions 16,5 centimètres par 23,5 centimètres,
- 128 pages,
- Edition Alan Suton, Joué-lès-Tours (37).
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