La grande pêche, celle de la morue à Terre-Neuve, a été racontée par de nombreux historiens, et un certain nombre d'acteurs (capitaine ou marins) en ont témoigné. Sa notoriété, son image, toujours fortes, ont durablement marqué les esprits. La pêche au hareng, c est une autre histoire. Trop proche, moins exportatrice et moins connue que sa concurrente, elle a été l'occasion de fort peu de témoignages. Léon Bénard, 98 ans, est probablement le dernier acteur vivant à pouvoir témoigner de cette pêche, telle qu elle a été pratiquée l'hiver en Manche entre les années 1920 et les années 50. La pêche se faisait à partir de bateaux adaptés, les drifters, en utilisant des filets dérivants de plusieurs kilomètres de long. La dureté du métier n'avait rien à envier à celle des pêcheurs de morue. En marge d'un texte assez court réalisé à partir d'entretiens, Yannick Nazé, a largement illustré (aquarelles, photos d'objets,...) ce petit livre qui fait découvrir un type de pêche largement méconnu et oublié.
- Document de 64 pages,
- Ouvrage de dimensions 23 centimètres par 17,5 centimètres,
- Illustré de photographies noir et blanc, schémas, plans.
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